Les années passent et les vestiges du château tombent dans l’oubli…
Au début des années 1800, Christophe Doublat (28 ans), trésorier payeur-général des Vosges, député et président du conseil général rachète les ruines du château et le parc qui l’entoure. De 1804 à 1827, il transforme progressivement le parc : jardin paysager à l’anglaise, une serre, une glacière et une tour chinoise. Cette dernière, construite en 1809, permet, à l’aide de ses 80 marches, d’accéder aux jardins entourant le pavillon nouvellement construit.
Au décès de Christophe Doublat, le site est racheté, en 1844, par un ancien capitaine d’artillerie, Paul Brocard (dit Lormont). A sa mort, en 1857, il fit don à la Ville d’Épinal du domaine qui ouvrit le parc au public. Durant de nombreuses années, le parc fut un lieu de promenade pour les Spinaliens jusqu’à ce que la nature reprenne ses droits, faute d’entretien. Durant de nombreuses années le lieu fut laissé à l’abandon. Pendant la deuxième guerre mondiale, les habitants se servirent du parc pour y planter des pommes de terre et autres rutabagas…
Dans les années 1990, le parc évolue
Sous l’impulsion de Philippe SEGUIN, député-maire d’Epinal, les spinaliens découvrent qu’il existe des vestiges d’un château à Épinal. La végétation a envahi le site laissé à l’abandon et des fouilles archéologiques sont entreprises. En 1992, le site est inscrit au titre des monuments historiques. Le jardin à l’anglaise de Mr Doublat est restauré, ainsi que le donjon. Les ruines du château deviennent alors visibles depuis le centre ville de la cité, ce qui permet au site de devenir un atout pour le paysage urbain spinalien.
La tour chinoise est rénovée en 2010, et le parc du château fut réhabilité en 2011.